Aujourd’hui dans un quotidien montréalais (La Presse), un long article met en doute la sécurité des soins chiropratiques.
La journaliste raconte l’expérience d’un homme qui serait devenu partiellement paralysé suite à sa visite chez le chiropraticien.
Le patient a intenté une poursuite de 5 millions contre le chiropraticien qui lui a donné des traitements au cou dans la semaine précédant le début de l’atteinte cérébrovasculaire (ACV) dont il souffre. Le praticien nie en bloc les accusations de son ancient patient.
Vous vous demandez peut-être ce que j’en pense et est-ce que je crois que les manipulations vertébrales représentent un risque?
Mais ce n’est pas à moi qu’il faut poser la question. C’est aux chercheurs, aux universitaires.
Un Groupe de travail multidisciplinaire et international dirigé par le Dr Scott Haldeman, DC MD PhD de l’Université de Californie à Irvine a été mis sur pied pour entre autre, étudier clairement la question des risques associés aux traitements pour le cou.
Plus de 50 chercheurs dans 9 pays et 19 différentes disciplines cliniques et scientifiques ont travaillé pendant 7 ans. En plus de faire de nouvelles études, ils ont révisé pendant plus de 25000 heures des études scientifiques déjà publiées.
Ce groupe de travail désirait aller au fond des choses et contribuer à changer les attitudes et croyances concernant la douleur au cou, sa prévention, son diagnostique et son traitement.
Le résultat de leurs recherches (220 pages) fut publié dans la revue scientifique américaine SPINE en février 2008.
En plus de démontrer l’efficacité des traitements chiropratiques pour le mal de cou et de les recommander, le groupe de travail a découvert ceci concernant le risque associé aux manipulations vertébrales : Il n’y a pas plus de risque d’avoir un accident cérébrovasculaire (ACV) suite à une visite chez le chiropraticien que chez le médecin.
Comment le groupe de travail explique-t-il les cas d’ACV suite à une visite chez le chiropraticien ou le médecin ? C’est que ces patients ont consulté le médecin ou le chiropraticien alors qu’ils étaient aux premiers stades d’un ACV (sans que le patient le sâche).
Autrement dit, l’ACV était déjà en cours et non pas causé par le médecin ou le chiropraticien.
C’est pour cela que j’ajuste chacun de mes patients, ma femme et mes enfants en toute confiance, sachant que la science et les recherches valident ma profession.